C’est lors de mon premier reportage photo pour l’hôtel « Le Chabichou » à Courchevel que j’ai fait la connaissance de Maxime, un amoureux de la montagne, des voyages et des hôtels de prestige. Notre collaboration fût pour moi un vrai plaisir ! C’est une personne très professionnelle, exigeante, consciencieuse et passionnée, tout ce que j’aime ! Il m’a été d’une grande aide afin que le shooting se déroule sans encombre et j’ai été ravi d’apprendre qu’il m’accompagnerait pour la suite des reportages de la Collection Lavorel Hotels.
Aujourd’hui, au-delà de l’aspect professionnel, nous avons construit une relation amicale autour de nos passions et de nos personnalités communes. J’ai beaucoup d’estime pour Maxime grâce à qui le monde hôtelier n’a plus aucun secret pour moi. Une belle année 2019 !
Comment aimes-tu te présenter ?
Maxime Godet, 25 ans, 1,76 mètres, né à Chambéry certes. Mais lorsque je me présente ce que j’aime mettre en avant c’est mon parcours et mes expériences de vie car j’en suis fier et c’est ce qui fait de moi la personne que je suis aujourd’hui.
A commencer par les endroits où j’ai vécu : Annecy, le lac. La Suède, la neige. Courchevel, la montagne. Lyon, le confinement (part.2). Puis ce dans quoi j’ai travaillé : la garde d’un enfant en situation de handicap qui m’a fait prendre énormément de recul sur la vie. Le tourisme et l’hôtellerie, un domaine que je n’ai pas prévu de quitter pour l’instant.
Quand et comment t’es-tu dirigé vers l’hôtellerie ?
Dès mon plus jeune âge j’ai connu la station de Courchevel où j’ai dévalé mes premières pistes mais également eu mes premières expériences professionnelles. Connaissant déjà bien la station, j’ai intégré, en 2016, le service Promotion de Courchevel Tourisme afin de réaliser mes deux années de Master Marketing en alternance. À la suite de l’obtention de mon diplôme en 2018, j’ai ensuite été embauché en tant que chargé de promotion.
Au cours de ces trois belles années, j’ai côtoyé de nombreuses maisons ainsi que leurs représentants. C’est ainsi que s’est développée mon envie de vouloir me diriger à mon tour vers l’hôtellerie tout en conservant un poste similaire à celui occupé au sein de Courchevel Tourisme. C’est en juillet 2019 que j’ai pris mes fonctions de Responsable des Ventes pour la Collection Lavorel Hotels.
Quelle est la partie qui te passionne le plus dans ton domaine ?
Concernant mon domaine, au-delà de l’hôtellerie pure, ce qui m’a toujours attiré c’est l’hôtellerie de luxe. La personnalisation du service proposée dans ce domaine représente pour moi le luxe à son paroxysme. Le fait de pouvoir anticiper les demandes et les envies du client afin de le mettre au centre de nos priorités et de tout mettre en œuvre pour qu’il passe le meilleur séjour possible n’a pas de prix. Cela requiert une attention constante afin de saisir chaque petit détail qui pourrait permettre de faire plaisir à nos hôtes. Selon moi, le luxe c’est le détail et ce sont ces petits détails qui me passionnent.
C’est également un aspect que je retrouve dans mon métier de responsable des ventes plus spécifiquement. En effet, en voyageant à travers le monde entier pour rencontrer mes clients, j’essaye d’adapter constamment mon discours commercial en fonction des cultures, coutumes et envies dans le pays. C’est là encore ces petits détails qui font la différence et il me tarde de découvrir le continent asiatique qui, j’en suis sûr, a beaucoup à m’apporter à ce niveau-là. L’hôtellerie, une passion pour les voyages, les rencontres et le sens du détail.
Quelles-sont les personnes qui t’inspirent ?
Monsieur Philippe Capezzone créateur de « K2 Collections ». C’est lors d’une visite de l’hôtel Le K2 Palace à Courchevel que j’ai eu le plaisir de le rencontrer. Passionné et dévoué, il a réussi à créer son empire à la force de ses bras. Aujourd’hui à la tête de trois établissements à Courchevel dont un ayant la distinction de Palace et deux propriétés à Val d’Isère, il a su prouver que tout est possible.
Ses maisons sont aujourd’hui connues et reconnues dans le monde entier avec une clientèle internationale. Le luxe à l’état pure avec un design, une architecture et une décoration unique directement inspirés du Tibet. Un fil conducteur présent dans chacun des établissements permettant aux clients d’identifier une maison K2 au premier coup d’œil.
Là encore, un sens du détail tout particulièrement pensé pour une histoire familiale où le fils Capezzone réalise lui-même l’architecture intérieure et extérieure des hôtels. J’admire ce monsieur pour sa capacité à avoir réalisé ses rêves en ouvrant ses magnifiques maisons, mais aussi par sa gentillesse, sa simplicité et sa proximité avec son personnel et les gens de manière générale.
Parle-nous de Lavorel Hotels Collection…
C’est en arrivant au sein du groupe Lavorel Hotels et au vu des propriétés présentes dans le groupe que j’ai proposé la création d’une « Collection » regroupant les différentes maisons de charme. En effet, en 2008 Les Suites de la Potinière devient le premier établissement 5 étoiles du groupe suivi par le Château de Bagnols en 2012. C’est en 2018 que trois nouvelles maisons 5 étoiles rejoignent le groupe : Le Chabichou à Courchevel ainsi que Le Palace de Menthon et Black Bass Hotel sur les rives du lac d’Annecy. 2019 est marquée par l’arrivée du premier établissement parisien pour Lavorel Hotels. Enfin, plus récemment, Le Grand Hôtel Courchevel et Le Jules Verne sur les rives du Léman à Yvoire viennent rejoindre les autres propriétés. C’est donc assez naturellement que « Lavorel Hotels Collection » a vu le jour en mai 2020 regroupant ces 8 maisons de prestige.


Peux-tu nous partager un moment particulièrement marquant de ton activité ?
La réouverture de l’hôtel Le Chabichou après sa rénovation intégrale. Voilà seulement six mois que j’ai pris mes nouvelles fonctions et la réouverture de cet hôtel mythique de la station approche à grands pas. J’ai connu Le Chabichou comme établissement 4 étoiles durant mes années au sein de Courchevel Tourisme. Aujourd’hui, je faisais partie de cette nouvelle aventure : une nouvelle décoration, un concept légèrement différent et l’objectif d’obtenir la 5ème étoile.
Je me souviendrai toujours du tumulte avant l’ouverture avec pour seul but commun : ouvrir un hôtel impeccable pour la soirée d’inauguration où seraient présents environ 200 convives pour découvrir le nouveau look de cette institution à Courchevel, puis les premiers clients dès le lendemain. Des soirées passées à déballer des cartons, faire des lits, ranger, nettoyer, le tout avec une bonne dose d’adrénaline et de stress. Jeudi 12 décembre 2019, 20h00, les premiers convives arrivent et je fais ma première visite de l’établissement à d’anciens collègues de la station. La découverte de la maison terminée, les compliments fusent à l’unanimité et la pression est relâchée. Une soirée mémorable peut commencer.
Quel est ton rapport à la photographie ?
La photographie est partout autour de nous aujourd’hui notamment à travers les réseaux sociaux. Pour ma part, j’ai toujours admiré les personnes ayant l’œil pour faire LA photo au bon moment, au bon endroit avec le bon éclairage et le bon angle. Florian a bien déjà tenté de m’expliquer plusieurs fois comment un appareil photo fonctionne et comment régler correctement la vitesse ou l’ouverture par exemple. Mais malgré tout, je reste quand même beaucoup plus à l’aise avec mon iPhone et continue d’admirer ses jolis clichés.
Pourquoi un reportage photo haut-de-gamme en hôtellerie ?
Prenez un speed-dating : faire tomber la personne en face de vous sous le charme en un temps record. Dans mon métier, la plupart du temps, c’est la même chose. Je dois présenter nos maisons de leur ensemble assez rapidement et donner envie à mon client de venir séjourner parmi nous plutôt qu’ailleurs.
C’est là qu’un reportage photo haut de gamme prend tout son sens car comme on le dit souvent : une image vaut mille mots. Mes présentations reposent essentiellement sur des visuels de qualité pour illustrer le mieux possible nos différents espaces, produits et services. Ainsi, à hôtellerie haut de gamme, reportage photo haut de gamme.
Un mot sur notre collaboration ?
Une rencontre tout aussi improbable que le fait que je sache me servir correctement d’un appareil photo étant donné que je n’étais pas censé gérer le shooting photo à l’ouverture du Chabichou. C’est comme ça que j’ai rencontré Florian. Puis ayant besoin de nouveaux clichés pour mes supports commerciaux je l’ai à nouveau sollicité car je connaissais son travail, il connaissait nos maisons et ce dont j’avais besoin. Une semaine de shooting cet été 2020 qui nous a permis d’échanger au-delà du cadre professionnel et de créer une véritable relation amicale. Florian est une personne que j’apprécie beaucoup aussi bien dans le cadre personnel que professionnel avec qui j’espère pouvoir retravailler prochainement sur de nouveaux projets pour nos propriétés.